ElevenParis fait son show

Publié le par Camille

ElevenParis fait son show

Hier soir, je me suis rendue avec mes copines au lancement de la collection printemps-été chez ElevenParis : 90's spring-summer party ! Oh yeah... Notre principale motivation était d'ordre gastronomique, vous vous en doutez bien : sur la page facebook de l'événement était fait mention d'un cocktail composé notamment de bagels de chez Catering. Il n'en fallait pas davantage pour nous séduire !

ElevenParis est une boutique de prêt-à-porter située rue porte Dijeaux, à côté de Desigual. La marque a été créée en 2001 et propose des collections plutôt rock et rétros ; les choix de motifs et de coloris des vêtements (têtes de mickey, moustaches...) cadrent parfaitement avec le slogan de l'enseigne : "Life is a joke" ! L'entrée de la boutique est très discrète mais l'intérieur du magasin relativement spacieux ; aux murs, juste au-dessus des tringles à vêtements, sont accrochés des portraits d'une Kate Moss pensive. Pas de doute, l'endroit se veut branché. Au milieu de la pièce trônait une montage de petits emballages en papier brun : notre radar à bagels a rapidement identifié l'objet de notre convoitise. Comme personne n'y touchait, nous avons dû prendre notre mal en patience.

Après quelques minutes passées à déambuler le long des tringles, nous nous sommes résignées à jouer les plantes en pot au milieu d'une population gloussante : il était clair que la plupart des gens s'étaient donnés rendez-vous là pour un apéro hype – à moins que toutes les Bordelaises s'appellent « ma chérie » sans que je n'aie jamais rien remarqué...

Nous aurions pu prendre racine encore longtemps si une jeune femme ne s'était pas jetée sur nous pour nous proposer un atelier tresses.

Première analyse : femme inconnue, coiffure futuriste, proposition sibylline... Vade retro satanas !

Deuxième analyse : femme souriante, petite once d'humanité dans une mer d'indifférence, allusion à un chouchoutage capillaire... Après tout, pourquoi pas ?

En deux temps trois mouvements, nous nous sommes retrouvées coiffées comme des princesses par Aleth de Rainvillers, coiffeuse maquilleuse au talent proportionnel à son taux de sympathie. Elle avait choisi pour moi une coiffure digne des portraits de l'impératrice Sissi ; avec une robe bouffante, j'aurais fait des ravages au XIXe siècle !

Ravies de nos nouvelles têtes, mes copines et moi sommes reparties à l'assaut des denrées comestibles repérées à notre arrivée ; se faire coiffer, ça creuse, si si. Quel ne fut pas notre désappointement ! Le temps de quelques tresses, ces filous de bagels sont passés de l'état d'inaccessibles à celui de... disparus ! Il n'en restait plus une miette. Dépitées, nous avons observé la masse environnante déguster les vestiges d'un festin-fantôme, indifférente à nos mines déconfites. Après tout, ce n'est pas si exceptionnel, un bagel (il faut bien se consoler...).

Je suis donc rentrée chez moi avec ma coiffure impériale et mon estomac dans les talons ; les gens regardaient d'un drôle d'air cette princesse Rayponce affamée en manteau rouge qui errait sur les trottoirs... Heureusement qu'il restait des lasagnes à la maison. Et toc !

Cam

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