Le Bistrot des anges : le meilleur de la bistronomie bordelaise

Publié le par Camille

Le Bistrot des anges : le meilleur de la bistronomie bordelaise

Aux éventuels rabats-joie qui pousseraient les hauts cris (Comment ? Trois restos en quatre jours ? Non mais où va le monde !), j'oppose cet argument infaillible : en mai... fais ce qu'il te plaît ! Après tout, la funeste évolution de ma charge pondérale ne regarde que moi. Bien. Cette constatation étant faite, laissez-moi vous présenter mon coup de cœur du jour : Le bistrot des anges, situé place des Chartrons en face de La vie en rose – le salon de thé que je vous ai présenté au mois de mars. En quelques mots, j'ai été conquise dès la première bouchée... Mais pas avant ! Vu de l'extérieur, il ne s'agit que d'un bistrot lambda comme il en existe tant d'autres. L'intérieur est sympathique, chaleureux ; la carte annonce une cuisine simple, standard, à des prix très abordables. Bref, on s'attend à faire preuve d'indulgence face à un repas sans chichis ni jouissance d'aucune sorte, parce qu'à 12€50 la formule plat-dessert-café, il serait ridicule d'espérer autre chose que du surgelé amélioré. Et puis l'assiette arrive ; les préjugés commencent à s'étioler, on se dit que pour du surgelé c'est quand même foutrement bien présenté. Le gentil monsieur qui nous sert nous apprend qu'il a repris ce restaurant tout récemment après avoir été second de cuisine pour un étoilé Michelin. Ah. D'accord. Tout de suite, on regarde l'assiette d'un autre œil. Plusieurs données s'entrecroisent dans l'esprit, contradictoires : étoilé Michelin... 12€50... Alors on goûte, sceptique, curieux.

J'aurais pu pleurer, hurler de joie, danser sur la table ou demander le patron en mariage tellement c'était divin. Moi qui m'attendais à un poisson-riz de cantine, j'ai dégusté un riz cantonnais fait maison, un cabillaud fondant, une sauce inoubliable, une tuile aux pistaches fatale. Et le dessert... Mesdames et messieurs, le dessert fut tout aussi somptueux : une mousse au chocolat maison comme j'en ai rarement mangée.

Ainsi fut mis en miettes mon scepticisme de petite snob face aux formules de bistrot à 12€50. D'ailleurs, j'ai appris que ce qui a ravi mes yeux et mes papilles était de la bistronomie (contraction de bistrot et de gastronomie), une sorte de version soft et accessible de la haute gastronomie. Mon verdict est sans appel : mission réussie ! Chaque bouchée vous porte aux nues et vous fait tutoyer Dieu, les anges et tous les astres. (Oui, tout ça en même temps !)

Je tire donc mon chapeau à ce Bistrot des anges qui porte bien son nom.

Cam

Le Bistrot des anges : le meilleur de la bistronomie bordelaise
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B
Merci beaucoup de votre avis aiguisé !!
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